Être freelance en 2025, c’est un peu comme partir à l’aventure sans carte : on sait qu’il y a plein d’opportunités quelque part… mais encore faut-il savoir où creuser. Si vous êtes du genre à alterner entre des semaines bien remplies et des phases un peu plus désertiques, rassurez-vous, vous n’êtes pas seul.
Heureusement, on n’est plus obligé de faire du porte-à-porte numérique en espérant qu’un client daigne répondre. Les plateformes spécialisées ont changé la donne. Elles sont devenues, pour beaucoup d’entre nous, un vrai coup de pouce : on y trouve des missions, de la sécurité (coucou les paiements garantis) et parfois même une communauté.
Mais attention : toutes ne se valent pas, et on peut vite se perdre dans la jungle des sites aux promesses plus ou moins tenues. C’est pour ça qu’on a pris le temps de tester, comparer, et compiler pour vous les 10 meilleures plateformes pour trouver des clients quand on est freelance. Que vous soyez développeur(se), graphiste, rédacteur(trice), consultant(e) ou touche-à-tout, il y a forcément un espace fait pour vous.
Selon votre profil et votre niveau d’expérience, certaines plateformes sont idéales pour démarrer, d’autres pour facturer plus. L’important, c’est de trouver celle qui correspond à votre manière de bosser et à vos ambitions. Prêt à faire matcher vos compétences avec les bons clients ? On vous embarque.
⏱️Pas le temps de tout lire ? Voici le top 3 des plateformes pour trouver des clients à rejoindre dès aujourd’hui si vous êtes freelance :
1️⃣En tête de liste, obligé de parler de Upwork, une plateforme généraliste ultra complète avec une clientèle internationale. Un bon moyen de construire votre business à l’échelle mondiale.
2️⃣ Notre top 2, c’est Malt, LA plateforme dédiée aux freelances francophones expérimentés. Malt combine missions bien rémunérées, clients sérieux et visibilité professionnelle en France. Si vous vous lancez sérieusement en tant que freelance, s’y inscrire est non-négociable.
3️⃣ Sans être une plateforme de freelance à proprement parler, impossible de ne pas citer LinkedIn. Travaillez y votre personal branding pour vous créer une vraie vitrine et vous en servir comme d’un levier de prospection B2B. Vous seriez étonné des opportunités qui s’y trouvent.
1 – Upwork : le géant international pour freelances de tous horizons

Difficile de parler de freelancing sans évoquer Upwork. C’est un peu le passage obligé quand on se lance, ou quand on veut élargir sa clientèle à l’international. Si vous imaginez une immense marketplace où des freelances du monde entier croisent des entreprises de toutes tailles, vous êtes pile au bon endroit.
Avec ses millions d’utilisateurs et ses projets qui tombent à la pelle chaque jour, Upwork donne le vertige. On y trouve de tout : des missions de quelques heures comme des contrats de plusieurs mois, dans des domaines aussi variés que le développement web, le design, le marketing digital, la rédaction, la traduction ou encore la compta. Peu importe votre spécialité, il y a de fortes chances que quelqu’un cherche exactement ce que vous savez faire.
Ce qui impressionne, c’est clairement le volume. Chaque jour, des milliers d’offres sont publiées. Des startups, des PME, des grands groupes… tout le monde y est. C’est un terrain de jeu immense pour ceux qui veulent bosser sans frontières. Et côté pratique, tout est bien huilé : messagerie intégrée, partage de fichiers, suivi du temps, paiements sécurisés… on sent qu’Upwork fait ça depuis longtemps.
Mais attention, qui dit popularité dit aussi concurrence féroce. Il n’est pas rare de se retrouver face à 30, 50 voire 100 candidatures sur une même mission. Autant dire qu’il faut affûter son profil, bosser ses propositions, et ne pas se décourager au premier refus. Et puis il y a les fameuses commissions : 20 % de vos premiers 500$ gagnés avec un client, puis 10 %. Ça pique un peu, surtout quand on débute, mais au moins c’est un point de départ.
Malgré tout, si vous êtes à l’aise en anglais, que vous aimez bosser avec des clients du monde entier, et que vous êtes prêt à jouer le jeu de la compét’, Upwork peut vraiment devenir une source de revenus solide. C’est une plateforme exigeante, mais qui peut ouvrir de très belles portes.
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2 – Malt : la référence française pour freelances qualifiés
Si Upwork est l’arène internationale, Malt, c’est un peu le cocon du freelance francophone. On y retrouve une ambiance plus locale, plus professionnelle, où la mise en relation se fait sans stress, sans enchères, et surtout avec des clients qui savent ce qu’ils cherchent.
Ce qui fait la force de Malt, c’est justement cette approche qualitative. Pas besoin de courir après les missions : ici, ce sont souvent les clients qui viennent à vous, attirés par votre profil, vos recommandations, vos expériences. Et le plus souvent, ce sont des entreprises françaises (de la startup prometteuse à la grosse boîte du CAC 40) ce qui simplifie la communication et permet parfois même des rencontres en physique.
Côté missions, on est généralement sur du sérieux : des projets bien définis, des budgets corrects, et surtout des interlocuteurs qui comprennent la valeur d’un bon freelance. Résultat : des tarifs plus élevés que sur la moyenne des plateformes, et une commission raisonnable de 10% seulement. C’est clairement plus respirable que les 20% d’autres géants.
Mais comme toujours, il y a un revers à la médaille. Le succès de Malt attire du monde, beaucoup de monde. Dans certains secteurs très demandés (comme le dev ou le marketing digital) il peut être un peu plus difficile de sortir du lot sans une vraie spécialisation. Un bon profil ne suffit pas toujours, il faut aussi soigner son réseau et savoir se rendre visible.
En résumé, si vous êtes basé en France, que vous aimez travailler en français, et que vous cherchez des missions sérieuses avec des clients locaux qui respectent votre travail, Malt est une valeur sûre. C’est la plateforme idéale pour construire une relation de confiance avec des clients proches de chez vous. Et ça, ça n’a pas de prix.
3 – LinkedIn : l’outil de prospection numéro 1
Même si ce n’est pas une plateforme freelance à proprement parler, LinkedIn reste un incontournable pour trouver des clients. Ne sous-estimez pas la puissance de ce réseau social où vous pouvez à la fois exposer votre savoir-faire, réseauter et décrocher de vraies opportunités.
La clé, ici, c’est de jouer le jeu à fond. Avoir un profil irréprochable, publier du contenu qui montre ce que vous savez faire, interagir avec les autres, commenter, partager… Bref, être actif et visible. Plus vous êtes présent, plus vous devenez une référence dans votre domaine… et plus les prospects viennent à vous naturellement.
Certains freelances vont encore plus loin avec des outils comme le SSI Score, qui mesure votre efficacité commerciale sur la plateforme, ou Sales Navigator, très utile pour identifier les bons prospects et les approcher de façon ciblée. Mais même sans ces outils, une bonne routine de publication et un peu de régularité peuvent déjà faire une énorme différence.
Évidemment, LinkedIn demande du temps. Ce n’est pas un endroit où l’on décroche des missions du jour au lendemain. Il faut bâtir sa réputation, créer des connexions authentiques, montrer ce que vous apportez. Et surtout : éviter le démarchage trop direct, qui a souvent l’effet inverse de celui espéré.
Bref, LinkedIn est une mine d’or pour les freelances B2B, les consultants, les experts qui misent sur la confiance et la crédibilité. Si vous êtes à l’aise avec le fait de vous rendre visible et de jouer la carte du relationnel, cette plateforme peut devenir un excellent canal d’acquisition.
➡️ Travailler dans de bonnes conditions n’importe où, c’est avoir un bureau nomade qui vous permet d’être productif en toutes circonstances ! On vous partage le meilleur du matériel nomade dans cet article.
4 – Fiverr : le leader mondial des microservices

Fiverr, c’est un peu la vitrine du freelancing express. Ici, pas besoin de postuler à des dizaines d’offres : ce sont les clients qui viennent directement à vous, en choisissant parmi les prestations que vous avez créées (les fameux gigs). Une méthode simple, directe, qui change complètement la logique classique des plateformes.
Concrètement, vous décidez de ce que vous proposez, du prix et des délais. Logo, montage vidéo, voix-off, traduction, rédaction d’articles, mini-audits SEO… tout ce qui peut être standardisé et livré rapidement a sa place sur Fiverr. Et avec une audience internationale énorme, vos services peuvent rapidement prendre de l’ampleur si vous jouez bien le jeu.
C’est d’ailleurs ce volume de clients qui fait la force de la plateforme. Vous pouvez recevoir vos premières commandes dès le premier jour, à condition d’avoir un profil soigné et une offre claire. Et forcément, on ne saurait trop insister sur le rôle clef des évaluations : un bon score = plus de visibilité = plus de ventes. Mais attention, l’inverse est tout aussi vrai…
Le revers de la médaille, c’est que la concurrence mondiale tire souvent les prix vers le bas. Pour se faire une place, beaucoup de freelances débutent avec des tarifs très bas, quitte à monter en gamme progressivement. Et le système de notation est exigeant : une mauvaise expérience peut freiner votre progression.
Fiverr reste une excellente porte d’entrée pour se lancer dans le freelancing, surtout si vous testez une nouvelle compétence ou que vous cherchez un revenu d’appoint. C’est aussi un bon moyen d’apprendre à structurer une offre claire, ce qui est précieux… peu importe la plateforme.
5 – Codeur.com : la place de marché française pour freelances tech et créa
Si vous préférez travailler en français, avec des clients hexagonaux ou du moins francophones, Codeur.com est probablement l’un des meilleurs points de départ. Cette plateforme a su s’imposer dans l’écosystème digital en France, notamment pour les missions tech et créatives.
Le fonctionnement est assez classique : les clients publient une demande (ou « appel d’offres »), vous répondez avec votre devis et vos idées. C’est transparent, et souvent bien cadré. Alors forcément, ça évite les malentendus et ça permet de savoir précisément dans quoi on s’engage.
Les domaines les plus présents ? Développement web, rédaction, SEO, graphisme, marketing digital… En gros, si vous touchez au numérique, vous y trouverez des projets qui correspondent à votre expertise. Et tout se passe en français, ce qui simplifie grandement les échanges et les négociations.
L’un des atouts de Codeur.com, c’est justement cette accessibilité. L’interface est simple, les paiements sont sécurisés, et l’ambiance y est plutôt bienveillante. Parfait pour faire ses premières armes sans pression !
Mais comme souvent, là où il y a de la demande, il y a aussi beaucoup d’offres. La concurrence peut être rude, et certains clients n’hésitent pas à choisir l’option la moins chère. Il faut donc savoir se différencier : par la qualité, la rapidité, et la pertinence de vos propositions.
Verdict : Codeur.com est une belle opportunité pour les freelances francophones, alors on vous recommande de vous inscrire en parallèle d’autres canaux, pour garder un flux constant de missions.
6 – ComeUp : le Fiverr francophone
Si Fiverr vous semble un peu trop lointain (ou trop anglo-saxon), ComeUp est sa version française. Anciennement connu sous le nom de 5euros.com, cette plateforme a su reprendre le concept des microservices… en version 100% francophone. Ici, pas besoin de traduire ses offres ni de jongler avec la langue de Shakespeare : tout se passe en français, et ça change beaucoup de choses.
Le principe est simple : vous créez des services packagés à prix fixe (rédaction d’un article, création d’un logo, optimisation SEO…), et les clients viennent les acheter directement. Vous définissez ce que vous proposez, combien ça coûte, et sous combien de temps vous livrez. Clarté, transparence et rapidité : un combo qui plaît autant aux freelances qu’aux clients. Pas besoin de batailler sur des appels d’offres ni de passer des heures à négocier : ici, vous avez la main sur votre vitrine.
Bien sûr, ce modèle a ses limites. Certaines offres sont plafonnées en prix, ce qui peut freiner les freelances qui proposent des services plus haut de gamme. Il faut donc savoir bien calibrer son offre et la rendre “consommable” facilement.
ComeUp est donc parfait pour produire un contenu dans un format clair, rapide à délivrer, et prêt à l’emploi. C’est une excellente option pour se faire connaître, tester des idées de services ou générer un revenu d’appoint régulier, sans prise de tête.
7 – LeHibou : des missions longues pour freelance IT

Changement d’ambiance avec LeHibou ! Une plateforme qui s’adresse à un tout autre profil de freelance. Ici, on parle de missions longues, généralement en entreprise, et qui demandent un haut niveau d’expertise… mieux vaut avoir quelques années d’expérience derrière soi.
LeHibou se concentre sur les collaborations durables, étalées sur plusieurs mois, parfois plus d’un an, qui peuvent demander une présence partielle dans les locaux des clients. Des missions qui rapprochent plus du salariat donc, souvent proposées par des grandes entreprises qui recherchent des freelances fiables pour des projets de fond.
C’est l’un des rares espaces où freelancing rime avec stabilité. Ici, on parle de tarifs journaliers moyens élevés, de prévisibilité, et de missions qui peuvent s’enchaîner sans creux entre deux projets.
En revanche, qui dit missions longues dit moins de variété, avec un cadre plus “corporate”. Les profils créatifs ou ceux qui aiment changer souvent de projet pourraient s’y sentir à l’étroit.
Donc si vous êtes un freelance IT avec de la bouteille, que vous cherchez des missions bien payées et régulières, alors LeHibou coche toutes les cases. Vous pourrez y capitaliser sur votre expertise, sans avoir besoin de démarcher constamment (ce qui peut vite devenir épuisant).
8 – Toptal : le réseau fermé des freelances d’élite
Toptal, c’est le club très privé du monde du freelancing. Ici, pas question de s’inscrire en quelques clics et de proposer ses services dans la foulée. La plateforme se veut ultra-sélective, et elle l’assume pleinement.
Le processus de recrutement est particulièrement exigeant. Tests techniques, entretiens, évaluation sur projets réels… Seuls 3 % des candidats sont retenus. Autant dire qu’il faut avoir un CV en béton et une maîtrise technique impeccable pour espérer décrocher une place. Mais si vous passez cette étape, vous serez les rois du monde !
Les missions proposées sont d’ailleurs à la hauteur de cette rigueur : clients prestigieux, projets exigeants, rémunérations premium. Vous travaillez avec des startups en hypercroissance, des licornes de la tech, voire de grandes entreprises internationales. Et comme le réseau est très restreint, la concurrence entre freelances est faible.
Bien sûr, ce niveau d’exclusivité a un prix : y entrer est un vrai défi. Il ne suffit pas d’être bon, il faut être excellent, dans son domaine mais aussi en communication, gestion client, autonomie, etc.
Toptal, c’est donc le Graal pour les freelances très expérimentés, ceux qui ont déjà fait leurs preuves et qui visent le haut du panier. Si vous vous reconnaissez là-dedans, ça peut être l’opportunité de passer un cap, à la fois sur le plan financier et professionnel.
9 – Freelancer.com : la plateforme historique n’a pas dit son dernier mot
Freelancer.com, c’est un peu le doyen des plateformes freelance. Il existe depuis looongtemps, a vu passer des millions de projets et continue d’attirer une immense communauté d’utilisateurs à travers le monde.
Ici, on trouve vraiment de tout : développement, graphisme, marketing, traduction, ingénierie, architecture… Peu importe votre domaine, vous trouverez presque toujours des projets adaptés à vos compétences. C’est une sorte de grande foire du freelancing, où l’abondance est de mise.
Ce qui plaît chez Freelancer.com, c’est son volume de missions. Si vous cherchez à remplir votre agenda, c’est un bon terrain de chasse. En revanche, la plateforme n’a pas vraiment évolué côté design et ergonomie : l’interface semble avoir peu changé depuis les débuts du web 2.0, ce qui peut rendre l’expérience un peu… laborieuse.
Autre bémol : le système d’enchères pousse parfois à brader ses prix pour décrocher une mission. Un fonctionnement qui peut vite devenir décourageant, surtout pour les débutants qui doivent rivaliser avec des freelances du monde entier sur des tarifs très bas.
Mais malgré tout, cette plateforme reste une bonne porte d’entrée pour se lancer. Avec de la patience et une bonne présentation, il est tout à fait possible d’y tirer son épingle du jeu.
10 – Crème de la Crème : pour les freelances triés sur le volet
On termine en beauté avec Crème de la Crème, une plateforme française qui joue résolument la carte du haut de gamme. Ici, l’objectif est clair : la qualité prime sur la quantité.
Le positionnement est très sélectif, que ce soit du côté freelances ou du côté clients. Le concept, c’est de créer un écosystème qui met en relation les meilleurs profils avec les meilleurs projets. Si vous avez de l’expérience et que vous visez des missions stratégiques avec des entreprises sérieuses, vous êtes clairement dans la cible.
Autre particularité : l’accompagnement personnalisé. Pas de matching automatisé ni d’enchères à tout-va. L’équipe Crème de la Crème s’occupe elle-même d’associer les bons freelances aux bons projets, et vous accompagne à chaque étape : brief, négociation, contractualisation, suivi, paiement…
Les avantages sont nombreux : missions intéressantes, rémunération à la hauteur, interlocuteurs qualifiés, et ce petit plus RH qui fait souvent la différence. L’inconvénient ? Vu le positionnement premium, il faut postuler pour intégrer la plateforme, et tout le monde n’est pas retenu…
Et maintenant, à vous de jouer !
Si vous êtes encore là, c’est que vous êtes prêt à passer à l’action. Trouver des clients en freelance, ce n’est pas une question de chance. Ca demande de la patience, de la stratégie, et de la régularité. Chaque plateforme a son style et ses propres règles du jeu. L’important, c’est d’apprendre à les apprivoiser et de trouver celles qui vous correspondent le mieux.
Certaines vous frustreront, d’autres vous iront comme un gant. Ce qui compte, c’est de rester en mouvement, de tester, d’ajuster… et de ne jamais dépendre d’une seule source de clients ! Diversifiez vos canaux, peaufinez votre offre, affinez votre communication. Et surtout, gardez le cap ! Le freelancing est une aventure exigeante, mais incroyablement enrichissante. Et maintenant que vous avez toutes les cartes en main, c’est à vous de jouer !