Imaginez vous, une noix de coco fraîche à la main, les pieds dans le sable, votre ordi ouvert face à l’océan… En toile de fond, le clapotis des vagues et cette douce brise qui fait danser les palmiers. Ca vous paraît un peu trop cliché ? Et pourtant, bienvenue en Thaïlande, ce paradis tropical devenu un hub pour digital nomads.
Il faut dire que la Thaïlande a très clairement tout pour plaire. Entre coût de la vie ultra doux, sa cuisine incroyablement savoureuse (oui le voyage c’est aussi ça), un accès internet de qualité et une communauté d’expats dynamique, tout semblait parfait… ou presque. Car jusqu’à récemment, il manquait un élément clé : un vrai visa pensé pour nous, les travailleurs à distance.
Mais bonne nouvelle : ce vide est enfin comblé avec l’arrivée du Destination Thailand Visa, ou visa DTV pour les intimes. Un tout nouveau sésame qui pourrait bien changer la donne pour celles et ceux qui rêvent de poser leur bureau dans un combo short-tongs, sous les cocotiers.
Dans cet article, on vous dit tout ce qu’il faut savoir sur ce visa nouvelle génération. Et surtout comment l’obtenir facilement. Prêts à faire vos valises pour le pays du sourire ?
⏱ Pas le temps de tout lire ? Voici les infos clefs que vous devez absolument savoir sur le visa DTV Thaïlande :
💸 Revenus requis : pour obtenir le visa DTV, il faut pouvoir justifier au moins 80 000 $ par an sur les deux dernières années (ou 100 000 $ d’investissements).
💻 Activité 100% remote : le visa DTV est réservé aux pros travaillant uniquement avec des clients ou employeurs étrangers.
📅 Durée de séjour : il est valable 5 ans, avec entrées/sorties multiples, sous réserve de passer au moins 180 jours/an en Thaïlande.
💊 Assurance santé obligatoire : un indispensable qui vous sera demandé ! Incluant une couverture minimale de 50 000 $ pour toute la durée du séjour, soins hospitaliers inclus.
Pourquoi la Thaïlande attire autant les digital nomads… et ce que le visa DTV change pour vous

Disons le franchement : la Thaïlande a tous les atouts pour faire rêver les travailleurs numériques. Un cadre de vie exceptionnel, des plages à couper le souffle, des villes pleines de vie comme Bangkok ou Chiang Mai, une connexion internet fiable (non parce que sans ça l’expérience de travail serait quand même vachement moins marrante), le tout pour un coût de la vie très abordable. De quoi bosser confortablement, tout en profitant d’une qualité de vie difficile à trouver par chez nous.
Jusqu’ici, pourtant, il y avait un hic : la galère des visas. Beaucoup de digital nomads vivaient dans une semi-légalité, plus ou moins tolérée, enchaînant les visas touristiques et les « visa runs » aux frontières tous les deux ou trois mois. C’était stressant, chronophage, et clairement pas fait pour le long terme.
Mais ça, c’est du passé.
Car avec l’arrivée du visa DTV, tout change.
Vous pouvez enfin vous poser pour de bon, travailler en toute légalité, et surtout vivre votre vie de nomade sans la boule au ventre à chaque passage à l’immigration. C’est un vrai tournant pour celles et ceux qui rêvent de faire de la Thaïlande leur QG sous les tropiques.
Une vraie porte d’entrée pour vivre et travailler en Thaïlande sans prise de tête
Ce visa DTV, ce n’est pas juste un papier de plus à tamponner : c’est un signal fort des autorités thaïlandaises. Un signe que le pays reconnaît officiellement le mode de vie nomade numérique et veut l’encadrer intelligemment.
Fini les demi-mesures : avec le DTV, la Thaïlande ouvre grand ses portes à tous ceux qui bossent à distance pour des clients ou des entreprises basés à l’étranger, tout en injectant de l’énergie (et de l’argent, évidemment c’est du gagnant-gagnant) dans l’économie locale.
C’est donc un cadre clair, légal et rassurant qui s’offre à vous. De quoi construire une vraie routine, vous faire une place au seine d’une communauté d’expatriés déjà bien implantée, et savourer pleinement tout ce que le pays du sourire a à offrir. Le tout, sans avoir à regarder la date d’expiration de son visa tous les matins.
À qui s’adresse le visa DTV ?
Le visa DTV, c’est un peu le sésame rêvé pour tous les digital nomads. Si votre job vous suit partout tant que vous avez du Wi-Fi, il y a de fortes chances que ce visa ait été pensé pour vous. Freelance, entrepreneur en ligne, salarié en full remote ou encore consultant nomade : la Thaïlande vous déroule (enfin) le tapis rouge.
Est-ce que ce visa correspond à votre profil ?
(Spoiler : si vous bossez avec un ordi et une connexion, c’est bien parti)
Voici les principaux profils concernés par le DTV. Si vous vous reconnaissez dans l’un d’eux, vous êtes probablement éligible :
- Entrepreneur numérique : Vous avez un business en ligne ? Vous gérez vos clients ou vos ventes à distance ? Votre bureau tient dans un sac à dos ?
- Freelance : Vous êtes développeur ? Graphiste ? Rédacteur, traducteur, expert SEO, consultant marketing… bref, un pro indépendant du digital ?
- Salarié en télétravail : Vous bossez pour une boîte à l’étranger qui vous autorise à travailler de là où vous voulez ? Jackpot.
- Investisseur : Vous avez du capital à injecter dans l’économie thaïlandaise ? Le DTV peut aussi vous ouvrir des portes.
- Spécialiste dans un domaine recherché : Tech, finance, santé, éducation… Si votre expertise est pointue, ça peut aussi passer pour ce visa (la Thaïlande ne dit pas non a des talents).
La bonne nouvelle ? Ce visa n’est pas réservé aux développeurs ou aux geeks du code. Tant que vous avez une activité à distance stable et des revenus réguliers, vous êtes dans les clous.
Par contre, petite précision importante : si votre but est de chercher un job local ou de monter une entreprise qui embauche en Thaïlande, ce visa n’est pas le bon pour vous. Le DTV, c’est pour ceux qui travaillent depuis la Thaïlande, pas dans la Thaïlande.
Quelles conditions faut-il remplir pour obtenir le DTV ?

Comme pour tout visa, le DTV vient avec son lot de critères. L’idée ? Filtrer pour ne garder que les pros du remote, ceux qui vivent vraiment du numérique. Pas de panique : si vous êtes déjà actif dans votre domaine, que vous avez une activité structurée et un revenu stable, vous avez toutes vos chances.
1 – Voici ce qu’il vous faudra préparer avant de postuler :
Faisons un petit recap des prérequis pour vous votre demande de visa :
- Justifier de revenus suffisants : Il faut pouvoir justifier d’un revenu annuel d’au moins 80 000 USD sur les deux dernières années (environ 72 000 €). Vous n’êtes pas encore à ce niveau ? Si vous êtes salarié à distance, un contrat avec une entreprise étrangère + vos bulletins de salaire peuvent faire le job ; mais on en parle un peu plus loin dans l’article.
- Posséder une assurance santé qui tient la route : On vous demandera une assurance couvrant au minimum 50 000 USD de frais médicaux, incluant les soins en Thaïlande. Il existe des assurances spéciales digital nomads qui répondent pile à ces critères.
- Justifier d’une expérience professionnelle (ou d’un beau diplôme) : Il faut pouvoir prouver au moins 5 ans d’expérience pro dans votre domaine, ou alors avoir un master ou un doctorat dans un secteur pertinent. Pas de place pour les imposteurs ici !
- Travailler pour des clients/employeurs étrangers : Le visa ne permet pas de travailler pour une entreprise thaïlandaise, sauf exception avec permis spécifique. Le but, c’est que vous injectiez de l’argent étranger dans l’économie locale, pas que vous preniez un job sur place.
- Un passeport bien en règle : Il doit être valide au moins 18 mois au moment de la demande. Prévoyez aussi des photos d’identité au format thaïlandais.
- Un casier judiciaire vierge : On vous demandera un extrait datant de moins de 3 mois de votre pays de résidence.
- Preuve de qualification : Un CV bien fourni, vos diplômes, certificats, lettres de recommandation… Tout ce qui peut appuyer votre demande est bon à prendre.
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2 – Et si vos revenus ne sont pas encore à ce niveau ?
Soyons francs : 80 000 USD par an, ce n’est pas rien. C’est un visa qui vise clairement les profils expérimentés, stables financièrement, avec de la bouteille dans leur domaine.
Mais si vous n’en êtes pas encore là, tout n’est pas perdu pour autant :
➡️ Si vous débutez dans le freelancing ou que vous êtes encore en montée de revenus, il existe d’autres options plus souples en terme de visa à explorer, on en parle dans cet article.
➡️ Le visa DTV peut aussi devenir un objectif à moyen terme : un cap à atteindre quand votre activité sera bien lancée.
Comment obtenir le visa DTV, étape par étape
L’idée d’un visa longue durée peut faire un peu peur au départ… mais le DTV a été pensé pour être relativement accessible. Rien à voir avec certains parcours du combattant bureaucratiques ! Suivez ce guide pas à pas, et vous serez bientôt en train de bosser les pieds dans le sable.
1 – Préparer son dossier comme un pro
Avant tout, il va falloir rassembler un certain nombre de documents. C’est l’étape la plus importante, donc prenez le temps de bien tout vérifier, rien ne doit manquer.
Checklist des indispensables :
📄 Formulaire de demande (disponible sur le site de l’ambassade ou du consulat)
🛂 Passeport valide au moins 18 mois
📸 Photos d’identité (format 3,5 x 4,5 cm, fond blanc, sans lunettes)
💰 Preuves de revenus : relevés bancaires, fiches de paie, déclarations fiscales
🧑💻 Contrat de travail ou preuves d’activité en freelance
📚 CV détaillé + justificatifs d’expérience pro
🎓 Diplômes + éventuelles certifications (avec traduction si besoin)
💊 Attestation d’assurance santé aux normes requises
🧾 Extrait de casier judiciaire (datant de moins de 3 mois)
✈️ Réservation de billet d’avion (aller simple ou aller-retour)
Petit conseil d’ami : Si vos documents ne sont pas en anglais, pensez à les faire traduire par un traducteur assermenté. Et imprimez au moins deux copies de chaque. On préfère toujours avoir trop de papiers que pas assez !
2 – Déposer sa demande
Pour ce faire, deux options s’offrent à vous.
Soit vous la déposer en personne, dans une ambassade ou un consulat thaïlandais de votre pays (c’est souvent le plus simple pour une première demande).
Et sinon, vous pouvez aussi le faire en ligne, via le portail officiel de l’immigration thaïlandaise (👈 lien officiel juste ici). C’est plus rapide, mais parfois un peu plus flou si vous n’êtes pas encore familier avec la procédure.
Niveau budget, comptez environ 100 à 200 € de frais de dossier, selon le pays et le type de traitement (standard ou express).
3 – L’entretien (il est parfois demandé)
Certaines ambassades vous convoqueront pour un entretien rapide, surtout si c’est votre première demande. On vous posera quelques questions simples sur votre activité, vos revenus, et vos intentions en Thaïlande. Pas besoin de stresser : soyez honnête, clair et cohérent avec votre dossier, tout simplement.
4 – L’attente (le moment de croiser les doigts)
Le traitement du dossier prend en général entre 2 et 8 semaines. C’est variable, donc évitez de réserver un vol dans la précipitation. Profitez-en pour peaufiner votre budget, chercher votre futur logement ou comparer les coins sympas où vous poser.
5 – Récupérer le précieux sésame
Bonne nouvelle : votre visa est accepté ! Vous recevrez une notification officielle, et vous pourrez récupérer votre passeport avec le visa DTV dedans. C’est officiel, vous êtes prêt pour l’aventure.
6 – À l’arrivée en Thaïlande : quelques démarches clés
Dès que vous avez posé le pied en Thaïlande, pensez à :
✅ Vous enregistrer auprès de l’immigration locale dans les 24h (c’est souvent fait par votre hébergeur si vous logez à l’hôtel ou en résidence)
✅ Obtenir votre permis de travail numérique, lié au visa
✅ Vous inscrire à la sécurité sociale si c’est requis selon votre situation
Et surtout : n’oubliez pas le rapport des 90 jours ! Même avec un visa longue durée, il faut signaler sa présence tous les trois mois à l’immigration. Une formalité qu’on oublie facilement… alors mettez une alerte dans votre calendrier !
Pourquoi choisir le DTV plutôt qu’un autre visa ?

Très franchement ? Parce qu’on n’est plus là pour faire des allers-retours à la frontière tous les deux mois.
Plus sérieusement, entre les visas touristiques, les visas retraite, les visas mariage ou encore éducation, la Thaïlande propose déjà pas mal d’options pour rester sur place. Mais quand on travaille à distance et qu’on veut s’installer un peu plus long terme, aucun ne coche toutes les cases comme le DTV.
Ce visa a été pensé pour nous, les digital nomads. Il permet de rester jusqu’à 5 ans en Thaïlande, avec autant d’allers-retours que nécessaire. Finies les extensions à répétition ou les « visa runs » aux frontières pour gratter quelques semaines supplémentaires. Là, on peut vraiment poser ses valises et respirer.
Mais ce n’est pas juste une question de durée. Le DTV vous donne un vrai cadre légal pour travailler depuis la Thaïlande. Vous pouvez enfin ouvrir votre ordinateur dans un café de Chiang Mai ou sur une plage de Koh Lanta sans avoir ce petit doute au fond de la tête : « Est-ce que j’ai vraiment le droit de bosser ici ? ». Plus d’épée de Damoclès au-dessus de la tête : avec le DTV, oui.
Autre avantage non négligeable : les impôts. Le DTV offre un régime fiscal allégé sur les revenus étrangers, parfois plafonné à 17 %. Quand on sait que l’impôt classique peut monter jusqu’à 35 %, on comprend vite l’intérêt. Bien sûr, mieux vaut consulter un conseiller fiscal pour adapter cela à votre situation personnelle.
Côté confort, c’est tout aussi agréable. Les détenteurs du visa profitent souvent de files prioritaires à l’immigration, ce qui fait toujours plaisir après un long vol. Et grâce à ce statut clair, vous pourrez aussi ouvrir un compte bancaire local beaucoup plus facilement. Moins de paperasse, moins de frais, plus de liberté pour gérer votre argent sur place.
➡️ L’idéal reste tout de même de souscrire à une banque multi-devise comme Revolut ou N26, cela vous permettra de basculer facilement des euros aux bahts, et de limiter considérablement les frais bancaires (qui peuvent vite s’accumuler !).
Cerise sur le pad thaï : vous pouvez venir en famille. Le DTV permet d’inclure votre conjoint(e) et vos enfants mineurs avec des visas dépendants. De quoi envisager un vrai changement de vie, à deux ou à plusieurs.
Bref, si vous cherchez à vous installer en Thaïlande tout en gardant votre activité à distance, le DTV est probablement la solution la plus sereine, la plus flexible… et la plus adaptée à notre mode de vie.
Les limites à connaître avant de faire vos valises
Parce qu’un visa parfait, ça n’existe pas. Même en Thaïlande.
Le DTV a de quoi faire rêver, mais comme tout visa, il n’est pas sans conditions ni restrictions. Mieux vaut les connaître avant de plier bagage, histoire de ne pas débarquer avec de fausses idées.
D’abord, même si vous serez autorisé à travailler depuis la Thaïlande, ce travail doit être exclusivement tourné vers l’étranger. Impossible de bosser pour une entreprise thaïlandaise ou de proposer vos services à des clients locaux sans démarches complémentaires. Le visa ne vous permet pas non plus de monter une boîte locale avec des employés thaïlandais sans passer par les lourdes procédures classiques d’investissement étranger. Si votre projet est de vous intégrer dans l’économie locale, il faudra envisager un autre type de visa.
Autre point à ne pas négliger : la propriété immobilière. Comme pour tous les étrangers en Thaïlande, vous ne pourrez pas acheter un terrain en pleine propriété. Acheter un appartement en condo, oui, mais pas de maison individuelle avec jardin, sauf via des montages juridiques encadrés.
Et même si le visa est de longue durée, il n’efface pas certaines obligations administratives : vous devrez toujours vous présenter tous les 90 jours auprès de l’immigration pour signaler votre présence. C’est un peu contraignant, mais indispensable pour rester dans les clous.
Sur le plan fiscal aussi, attention. Avoir un visa DTV ne fait pas automatiquement de vous un résident fiscal thaïlandais. Tout dépendra de votre temps passé sur place (en général plus de 180 jours par an), mais aussi de vos obligations fiscales dans votre pays d’origine. Mieux vaut consulter un fiscaliste pour éviter les mauvaises surprises.
Est-ce que le visa DTV est fait pour vous ?
Maintenant qu’on a décortiqué tous les aspects du DTV, une question reste en suspens : est-ce vraiment le bon visa pour votre style de vie ? Pour y répondre, il faut croiser deux choses : votre situation professionnelle actuelle, et vos intentions en Thaïlande.
Si vous êtes un professionnel confirmé, avec des revenus stables dépassant les 80 000 $ annuels (ou un investissement conséquent à faire), que vous bossez 100 % à distance pour des clients étrangers, et que vous envisagez de rester au moins un à deux ans dans le pays, alors le DTV est clairement taillé pour vous. Il coche les cases de la stabilité légale, de la simplicité administrative, et d’une certaine tranquillité fiscale. C’est aussi une très bonne option si vous comptez faire venir votre famille avec vous : conjoint et enfants peuvent obtenir des visas associés sans complications majeures.
Mais ce visa n’est pas pour tout le monde. Si vous commencez juste votre carrière en freelance, que vos revenus ne sont pas encore à la hauteur des exigences, ou que vous comptez rester moins d’un an, mieux vaut vous orienter vers une solution plus souple, comme un visa touristique multi-entrées, ou un visa étudiant si vous suivez des cours de langue.
De même, si votre projet est de créer une entreprise locale, d’embaucher des Thaïlandais ou de vous intégrer profondément dans l’économie locale, il vous faudra un autre type de visa plus adapté (visa business, visa investisseur, Thailand Elite…). Enfin, pour les profils plus spécifiques (comme les retraités, les conjoints de citoyens thaïlandais, etc), il existe des visas mieux conçus pour leur situation.
Pour ne pas faire d’erreur, n’hésitez pas à consulter un avocat spécialisé en immigration thaïlandaise. Un bon accompagnement peut faire toute la différence, surtout pour un projet de vie à long terme.
Le visa DTV : une vraie opportunité pour vivre en Thaïlande… à certaines conditions
Le DTV marque donc un vrai tournant pour toutes celles et ceux qui rêvent de faire de la Thaïlande leur base de vie tout en continuant à travailler à distance. Pour la première fois, le pays propose un cadre légal clair, stable et pensé spécifiquement pour les professionnels du numérique. Un vrai soulagement pour ceux qui en avaient assez des “visa runs” ou des solutions bricolées à court terme.
Mais ce visa n’est pas pour tout le monde. On l’a vu, il s’adresse avant tout à un public bien défini. Si vous êtes dans cette catégorie, le DTV offre une qualité de vie exceptionnelle, un statut clair, une possibilité de rester plusieurs années, et même quelques avantages fiscaux intéressants.
Cela dit, si vous êtes encore en phase de lancement, ou que votre activité ne génère pas encore les revenus requis, il faudra sans doute envisager une autre porte d’entrée dans un premier temps. Ce n’est pas un échec, juste une étape. De nombreuses personnes commencent avec un visa touristique, étudiant ou multi-entrées, avant de franchir le cap vers un visa plus ambitieux.
Ce qu’il faut retenir, c’est que s’expatrier en Thaïlande avec le DTV, c’est possible, mais ça se prépare. Il ne suffit pas de rêver de plages et de coworkings tropicaux : il faut poser les bases d’un projet structuré, réaliste, adapté à votre profil. Prenez le temps d’évaluer votre situation, de consulter un avocat spécialisé si besoin, et de comparer les options avant de vous lancer.