Ah, Bali… Rien que le nom fait rêver. On pense plages de carte postale, rizières émeraude à perte de vue, temples baignés de lumière dorée… Et puis on atterrit. Et là, on découvre l’autre facette de l’île des dieux : ses routes parfois chaotiques, ses embouteillages à rallonge à Denpasar ou Canggu, et ce ballet incessant de scooters qui slaloment avec une grâce toute balinaise entre les voitures, les chiens, et les offrandes sur la chaussée.
Car oui, se déplacer à Bali, c’est tout un art, surtout quand on réalise qu’ici, les transports en commun sont quasi inexistants. Si vous pensiez pouvoir tout faire en bus ou en métro comme à Bangkok ou Tokyo… oubliez. Les distances sont parfois longues, les infrastructures limitées, et improviser peut vite tourner à la galère.
Mais pas de panique. Que vous soyez digital nomad fraîchement débarqué avec votre MacBook sous le bras ou voyageur solo prêt à explorer l’île sac à dos au vent, on a rassemblé pour vous tous les conseils indispensables pour vraiment comprendre comment circuler sur l’île en 2025.
Objectif : vous aider à choisir le bon moyen de transport, celui qui collera à votre rythme, à votre budget, et à votre envie (ou non) de sentir le vent chaud dans vos cheveux. Alors, scooter intrépide, taxi climatisé ou appli maline ? On vous emmène faire le tour des options, et croyez-nous, ça vaut le détour.
⏱ Pas le temps de tout lire ? Voici les infos clefs que vous devez absolument connaître pour vous déplacer à Bali :
📍 Plusieurs moyens de transport s’offrent à vous si vous allez à Bali, mais les plus pratiques restent l’utilisation d’un scooter, ou des services de transport (les appli Grab et Gojek, qui sont 30-50% moins chers que les taxis traditionnels, vont vite devenir vos meilleures amies).
🚙 Si vous souhaitez passer par les taxis professionnels, le seul réseau officiel est Blue Bird.
🛵 Conduire un scooter est une solution économique et très pratique, même si elle n’est pas sans risque. Avant de partir, pensez à faire les démarches d’obtention d’un permis international. Souscrire à une assurance santé couvrant spécifiquement les accidents de scooter est également un indispensable.
📲 Avant de partir, pensez à télécharger quelques applications indispensables : Grab et Gojek, les Uber locaux, et Google Maps, qui vous permettra de trouver votre chemin même en offline.
Comprendre les particularités de la circulation à Bali

Avant même de choisir entre scooter, taxi ou appli, mieux vaut comprendre à quoi vous attendre sur les routes balinaises. Parce qu’ici, conduire n’est pas juste un moyen de se déplacer… c’est une immersion totale dans un chaos organisé où chaque klaxon raconte une histoire, et chaque carrefour ressemble à une chorégraphie improvisée.
1 – Rouler à gauche, klaxonner pour dire bonjour, et slalomer avec le sourire
Voilà, rien qu’avec ce titre, vous pouvez vous faire une idée d’à quoi ressemble la conduite à Bali.
Première surprise pour beaucoup : à Bali, on conduit à gauche. Rien d’insurmontable, mais les premiers jours peuvent donner quelques sueurs froides, surtout dans les virages ou les ronds-points où tout semble… à l’envers.
Et puis il y a le code balinais non-officiel : ici, le klaxon n’est pas agressif, il sert surtout à prévenir de sa présence, avec une certaine forme de politesse sonore. La priorité ? C’est un concept assez flou. Globalement, les plus gros véhicules passent d’abord, mais l’idée est de maintenir la fluidité, quitte à se faufiler dans des espaces qu’on n’aurait jamais osé tenter en France.
2 – Zones denses vs zones rurales : embouteillages ou ballets motorisés ?
Dans les zones très fréquentées comme Kuta, Seminyak, Canggu ou Ubud, les bouchons font partie du quotidien. Ce qui semble être un petit trajet de 10 minutes sur Google Maps peut vite se transformer en une heure de lutte acharnée contre la circulation, surtout aux heures de pointe. Le scooter devient alors le roi incontesté pour gagner du temps… à condition d’être à l’aise sur deux roues.
3 – Sud dense, nord tranquille : deux Bali, deux ambiances
Le sud de l’île (notamment le fameux triangle Kuta-Seminyak-Canggu) est très urbanisé, avec un trafic dense et imprévisible. Si vous restez dans cette zone, privilégier un moyen de transport agile (le scooter, donc) est presque une nécessité.
En revanche, dès que vous vous éloignez vers Ubud, les rizières de Jatiluwih ou les plages du nord, vous changez de décor. Les routes deviennent plus calmes, mais aussi plus abîmées ou sinueuses. Là, un scooter puissant ou un véhicule confortable avec chauffeur fera toute la différence.
4 – Attention pendant la saison des pluies
En France, ce n’est pas forcément un réflexe, mais à Bali, attention à la météo pendant vos déplacements. Entre novembre et mars, la saison des pluies peut transformer en quelques minutes une route parfaitement praticable en torrent boueux. Les nids-de-poule se multiplient, les virages deviennent glissants, et certaines zones rurales deviennent tout simplement impraticables en deux-roues. Un accident est vite arrivé…
Même en saison sèche, restez sur vos gardes : routes étroites, graviers sournois dans les virages, travaux interminables… C’est aussi ça, l’aventure balinaise. Heureusement, de nos jours, certaines infrastructures ont été modernisées (comme la voie rapide Bali Mandara Toll Road) mais dès qu’on quitte les grands axes, on replonge dans un charme plus… rustique.
👉 Lire aussi notre article : Assurance pour digital nomad : les meilleures options en 2025
Louer un scooter : la solution n°1… mais pas pour tout le monde
À Bali, le scooter, c’est un peu plus qu’un moyen de transport : c’est presque un mode de vie à part entière. Dès votre arrivée, vous verrez ces deux-roues slalomer entre les voitures, s’arrêter en un clin d’œil devant un warung ou disparaître dans une ruelle bordée de rizières. Louer un scooter, c’est goûter à une liberté grisante. Mais attention, cette liberté a un prix… parfois caché.
1 – Pourquoi tout le monde (ou presque) choisit le scooter
Ceux qui ont déjà roulé à Bali vous le diront : il n’y a rien de tel que de filer cheveux au vent, d’improviser un arrêt devant une plage secrète ou de traverser une rizière au lever du soleil. En plus, c’est ultra économique : en 2025, on trouve encore des scooters à louer pour 50 000 à 70 000 IDR par jour (3 à 4 €), et des prix encore plus doux pour les locations à la semaine ou au mois.
Bonus écolo : les scooters électriques font peu à peu leur apparition dans les zones les plus fréquentées comme Canggu. Plus silencieux, plus propres, ils sont un choix malin pour les voyageurs responsables.
Et puis, avouons-le : se garer à Bali est un vrai plaisir quand on est en deux-roues. Devant les cafés, les temples, les plages… tout est pensé pour vous accueillir, souvent gratuitement ou pour une modeste pièce.
2 – Mais ce n’est pas sans risques (loin de là)
Disons le franchement : les scooters sont aussi la première cause d’accident chez les touristes à Bali. Entre le trafic imprévisible, les routes parfois dégradées et le manque d’expérience de nombreux conducteurs, les chutes sont fréquentes. On les repère vite, ces voyageurs aux jambes couvertes de “tatouages balinais” : les brûlures laissées par les pots d’échappement, souvent souvenirs d’une chute malheureuse.
La météo n’arrange rien. Une pluie tropicale soudaine peut rendre les routes aussi glissantes qu’un toboggan. Et même sous un grand soleil, les longs trajets peuvent vite devenir éprouvants sous la chaleur écrasante.
Mais le vrai problème, c’est souvent l’assurance. Beaucoup louent un scooter à la légère, sans couverture adaptée. Résultat : en cas de pépin, les frais peuvent être lourds… très lourds.
3 – Permis & assurance : ce que vous devez absolument savoir
C’est une erreur classique : croire qu’un permis français suffit. Pour rouler légalement à Bali, il vous faut impérativement un permis de conduire international (IDP) avec la catégorie A, en plus de votre permis national. Sans ça, attendez-vous à des contrôles réguliers, surtout dans les zones à touristes comme Canggu ou Uluwatu… et à des amendes “flexibles” pouvant grimper jusqu’à 500 000 IDR (30 €).
Mais au-delà de l’amende, c’est votre assurance qui vous tournera le dos en cas d’accident si vous n’êtes pas en règle. Et là, on parle de dizaines de milliers d’euros en cas d’hospitalisation sérieuse.
Autre point primordial : vérifiez bien que votre assurance santé couvre les accidents de scooter, et que vous bénéficiez d’une responsabilité civile. Beaucoup d’assurances excluent les deux-roues ou les cylindrées supérieures à 50cc. Or à Bali, la norme est plutôt autour de 110-125cc. Un point à garder en tête, donc.
4 – Notre conseil : partez l’esprit tranquille avec Chapka
Si vous comptez rester plusieurs semaines ou mois à Bali, on vous recommande vivement l’assurance Chapka Cap Aventure. Elle coche toutes les bonnes cases pour les digital nomads : couverture complète des soins médicaux (sans franchise), assistance 24/7, prise en charge des accidents à scooter jusqu’à 125cc, et même responsabilité civile. Un vrai filet de sécurité pour explorer l’île sans stress.
Taxis et chauffeurs privés à Bali : confort, mais attention aux mauvaises surprises

Vous n’avez pas envie de slalomer entre les voitures à scooter ? Vous préférez vous détendre à l’arrière d’un véhicule climatisé pendant que quelqu’un d’autre se charge du stress de la circulation ? Alors, bonne nouvelle : Bali propose plusieurs options de transport avec chauffeur. Mais comme souvent ici, tout n’est pas si simple, et il faut savoir à qui faire confiance.
1 – Blue Bird : le taxi “officiel” qu’on recommande les yeux fermés
S’il y a bien une compagnie de taxi qu’on peut recommander à Bali, c’est Blue Bird. Faciles à repérer avec leur jolie carrosserie bleu clair, ces taxis sont propres, fiables, et surtout : ils utilisent le compteur. Pas de négociation interminable, pas de tarif inventé à la tête du client. On monte, le chauffeur enclenche le “meter”, et c’est parti. Le tarif reste très raisonnable : à partir de 7 000 IDR (environ 0,40 €) puis 6 500 IDR/km en 2025.
Le plus pratique ? Leur application mobile, qui fonctionne très bien dans les grandes zones touristiques. Vous commandez votre taxi comme un Uber, vous voyez le prix estimé, et vous évitez toute discussion pénible à l’arrivée. Parfait après une longue journée à explorer Ubud ou Seminyak.
Le seul hic : ils ne sont pas toujours disponibles partout. À certaines heures ou dans des zones comme Canggu ou Ubud, il peut être difficile d’en trouver un. Parfois même, ils sont bloqués par des groupes locaux de transporteurs qui défendent leur “territoire”…
2 – Grab & Gojek : les applis locales
Bienvenue dans l’ère du transport à la demande ! Si vous êtes déjà adepte d’Uber, vous vous sentirez comme chez vous avec Grab ou Gojek. Ces deux applications règnent en maîtres sur la mobilité à Bali. Que ce soit pour un trajet en voiture ou en scooter, les options sont variées, les prix fixes et sans mauvaise surprise.
En général, comptez 30 à 50 % moins cher qu’un taxi classique. Exemple : un trajet Seminyak-Kuta peut coûter environ 50 000 IDR soit 2,70€ (au lieu de 80 000 en taxi). Et comme les deux apps se livrent une petite guerre commerciale, vous profiterez souvent de promos alléchantes, surtout si vous êtes nouveau sur la plateforme.
Notre astuce de nomade : gardez les deux applications installées, et comparez les prix au moment de commander. Vous verrez parfois des différences surprenantes !
Attention cependant : certaines zones bloquent encore l’accès à ces services. L’aéroport, quelques hôtels de luxe ou des zones comme Nusa Dua imposent leurs propres chauffeurs privés. Il faudra alors marcher un peu pour trouver un point de prise en charge ou négocier un petit “supplément”.
3 – Arnaques et pièges : comment les éviter ?
Bali est une île accueillante, mais quand il s’agit de transport, les pièges sont nombreux. À l’aéroport, les “taxis officiels” proposent souvent des tarifs fixes beaucoup trop élevés. À Kuta, Ubud ou Denpasar, certains taxis sans compteur n’hésitent pas à demander le triple du tarif normal à ceux qui ont encore l’air de débarquer.
Autres tactiques bien connues, voici quelques phrases que vous risquez d’entendre une fois sur place et auxquelles il vaut mieux être préparé :
“Grab est interdit ici” → C’est bien souvent faux.
“Votre hôtel est fermé, je vous emmène ailleurs” → Alerte gros red flag !
“Prix spécial aujourd’hui” → Oui oui, on y croit.
Le réflexe à adopter : privilégiez toujours les apps ou Blue Bird. Et si vous montez dans un taxi classique, exigez l’utilisation du compteur dès le départ. En cas de refus, souriez poliment, dites non merci, et continuez votre chemin.
4 – Quand privilégier les taxis ou les chauffeurs ?
Les taxis ou voitures avec chauffeur ne sont pas juste là pour vous sauver quand vous êtes trop fatigué pour conduire. Ils vont s’avérer très pratiques dans un certain nombre de situations :
- Pour un transfert aéroport après un vol long-courrier : zéro stress, zéro galère avec les bagages.
- Par jour de pluie : Croyez-nous, vous serez heureux d’être au sec.
- Si vous sortez le soir : Mieux vaut mettre quelques euros de plus et rester en sécurité si vous comptez boire un verre ou deux.
- Si vous voyagez en famille ou en groupes : A quatre, le prix par personne devient tout à fait raisonnable comparé à plusieurs scooters.
Bref, si vous cherchez le confort, la simplicité et un peu plus de sécurité, les transports avec chauffeur sont un excellent choix. À condition de bien choisir son prestataire et d’éviter les arnaques courantes.
Louer une voiture à Bali : bonne ou mauvaise idée ?
Sur les routes de Bali, le scooter règne en maître et les applis de transport ont changé la donne. Mais qu’en est-il de la location de voiture ? Option souvent oubliée, elle peut pourtant s’avérer très utile dans certains cas de figure. Alors, est-ce une fausse bonne idée ou non ?
1 – A quel moment louer une voiture devient un vrai bon plan ?
Certaines situations rendent la voiture nettement plus avantageuse qu’un deux-roues ou une appli de taxi. Pour commencer, les familles : voyager avec des enfants, une poussette, des bagages volumineux (et un peu de sérénité) devient tout de suite plus confortable à bord d’un véhicule climatisé.
Idem pour les petits groupes de 3 à 4 personnes : partager une voiture type Toyota Avanza (comptez environ 250 000 à 350 000 IDR par jour, soit 15 à 21 €) revient souvent moins cher que multiplier les trajets en taxi ou en scooter. Et c’est sans parler du confort, de l’autonomie, et de l’espace.
Autre cas de figure : les voyageurs qui veulent explorer les coins reculés du nord ou de l’est de l’île, ou ceux qui logent dans une villa en pleine rizière, loin des grands axes. Là, la voiture devient un indispensable pour sortir des sentiers battus, sans dépendre d’un chauffeur ou d’une connexion Internet.
2 – Conduire à Bali : pas de tout repos
Mais attention : conduire à Bali, ce n’est pas comme en Europe. Sens de circulation inversé (puisqu’on roule à gauche), signalisation parfois aléatoire, routes étroites, scooters qui surgissent de nulle part… Le stress peut rapidement monter, même pour des conducteurs chevronnés.
Dans les zones très fréquentées comme Ubud ou Seminyak, le stationnement devient un vrai défi. Entre les rues étroites, les parkings saturés et les voitures mal garées, trouver une place peut tourner à la mission impossible. Et dans certains villages, croiser un autre véhicule sur une route large comme une piste cyclable, ça se joue au centimètre près. De quoi se faire quelques sueurs froides.
Ajoutez à cela la pression en cas d’accident : les loueurs demandent souvent une grosse caution (1 à 2 millions IDR ou empreinte bancaire – bon ça représente 53 à 107€, mais quand même), et les assurances locales sont rarement complètes. Il faut bien lire les petites lignes.
3 – L’option avec chauffeur : le combo gagnant
C’est pour toutes ces raisons qu’un grand nombre de voyageurs privilégient la location de voiture avec chauffeur. Et honnêtement, ça fait très bien le job : pour un supplément de seulement 150 000 à 200 000 IDR par jour (environ 9 à 12 €), vous gagnez :
- Un conducteur local expérimenté, qui connaît les routes comme sa poche.
- Une tranquillité d’esprit totale : Pas besoin de gérer le trafic ou de chercher une place.
- Et souvent, un guide improvisé, capable de vous conseiller des petits restos, d’éviter les horaires de foule, ou de vous dégoter un spot photo secret.
En 2025, des plateformes comme Klook ou GetYourGuide permettent de réserver ce genre de service en quelques clics, avec des avis vérifiés pour ne pas tomber sur un chauffeur peu fiable. Pour les séjours plus longs, les groupes Facebook d’expatriés regorgent aussi de bonnes adresses, souvent avec des tarifs à la journée ou à la semaine négociables.
Bref, si vous cherchez un bon compromis entre liberté de mouvement et zéro stress, cette formule est clairement à considérer. Vous gardez la flexibilité d’avoir votre propre véhicule, tout en profitant pleinement de l’expérience balinaise, sans vous arracher les cheveux dans les embouteillages ou sur les routes de montagne.
Transports publics : existe-t-il une alternative locale ?
Si vous espérez vous déplacer à Bali comme à Bangkok ou Singapour, oubliez tout de suite le métro climatisé et les bus toutes les 5 minutes. L’île fonctionne à son propre rythme, et les transports publics « classiques » sont quasi inexistants. Cela dit, quelques options locales subsistent. Elles sont parfois dépaysantes, parfois bancales, mais toujours intéressantes à connaître.
1 – Les bemos : vestiges d’un Bali d’antan
Les bemos, ce sont ces petits vans colorés, souvent cabossés et décorés façon carnaval, qui faisaient jadis office de réseau informel à travers toute l’île. Ils n’ont ni horaires fixes, ni trajets clairement définis : on les hèle au bord de la route, et ils vous déposent « à peu près » où vous voulez… si ça colle à leur itinéraire du moment.
En 2025, les bemos ont presque disparu du paysage touristique, remplacés par les scooters et les apps de transport. Vous en croiserez encore dans les marchés locaux (Denpasar, Sukawati…) ou entre certains villages, mais l’expérience relève aujourd’hui plus de la curiosité culturelle que d’une vraie solution de transport.
Le tarif est imbattable (5 000 à 15 000 IDR), mais attendez-vous à du zéro confort : pas de clim, pas d’espace, pas de suspension. Et côté sécurité, on est loin des standards occidentaux. Bref, une aventure à tenter si vous avez le temps… et l’âme d’un explorateur.
2 – Les bus touristiques : un semblant d’alternative organisée
Heureusement, des alternatives plus structurées ont vu le jour. Deux noms à retenir :
- Perama Tour : Une compagnie de navettes reliant les grands classiques touristiques, à savoir Ubud, Kuta, Padangbai, Lovina… Le service est fiable, avec des horaires annoncés et des prix clairs (60 000 à 150 000 IDR selon la distance). Idéal pour les longs trajets interurbains.
- Kura-Kura Bus : Reconnaissable à son design en forme de tortue (oui oui), il dessert les zones du sud de Bali (Seminyak, Legian, Sanur, Nusa Dua) avec un fonctionnement plus proche d’un vrai réseau urbain. L’appli dédiée permet de repérer les arrêts, acheter un pass journalier à 80 000 IDR (moins de 5 €) et circuler en illimité.
Ces deux options offrent une alternative bien pratique pour les trajets planifiés à l’avance, à condition de rester dans le “triangle touristique”. Au-delà ? Il faudra repasser.
3 – Manque de flexibilité, confort sommaire, lenteur… les limites du système
Le vrai frein aux transports publics à Bali, c’est leur manque total de spontanéité. Les fréquences sont limitées (2 ou 3 départs par jour pour Perama), les arrêts parfois éloignés, les horaires à respecter au minute près. Adieu l’improvisation.
Côté sécurité, les bus touristiques restent globalement fiables. Mais pour les bemos, c’est la loterie : véhicules mal entretenus, conduite hasardeuse, pas de ceintures. Rien d’insurmontable, mais clairement pas rassurant.
Enfin, niveau confort, même les meilleures options restent assez rustiques : climatisation incertaine, peu de place pour les bagages, sièges durs et trajets à rallonge à cause des nombreux arrêts. Pas idéal pour les longues distances ou les journées chargées.
Les applications indispensables pour se déplacer à Bali en 2025

À Bali, votre smartphone va vite devenir votre compagnon de voyage attitré. Que vous soyez adepte des escapades improvisées ou du planning millimétré, on vous partage quelques applications incontournables qui vous feront gagner un temps précieux et éviter bien des tracas.
1 – Grab & Gojek : vos chauffeurs (et bien plus) en un clic
On les a déjà évoquées, mais impossible de parler mobilité à Bali sans mettre en lumière Grab et Gojek, véritables piliers de la vie quotidienne ici.
Grab, le Uber local d’origine malaisienne, séduit par son interface claire en anglais, ses prix compétitifs, notamment sur les longues distances, et un service client réactif en cas de litige ou de course annulée.
L’autre option, Gojek, est l’acteur local ultra-dominant. L’appli excelle dans les petits trajets intra-urbains et s’avère souvent plus présent dans les zones rurales ou non touristiques. Cerise sur le nasi goreng : l’appli propose des promos fréquentes, des réductions fidélité et parfois des courses à moitié prix.
Mais leur utilité ne s’arrête pas là : livraison de repas, de courses, retrait d’espèces ou même transport de bagages entre deux hébergements, ces apps font absolument tout. Téléchargez-les dès maintenant et paramétrez votre carte de crédit ou compte Google Pay avant votre départ. Depuis 2025, les cartes internationales sont acceptées sans frais, et le paiement en espèces reste possible pour celles et ceux qui préfèrent limiter les transactions électroniques.
➡️ Minimisez les frais inutiles lors de vos déplacements à l’étranger en souscrivant à une banque multi-devise gratuite ! On vous partage les meilleures options du marché en 2025 dans cet article.
2 – Google Maps et Maps.me : pour ne jamais perdre le nord (même hors ligne)
Si vous comptez sortir des sentiers battus (ce qui a priori risque d’être le cas), Google Maps et Maps.me deviennent rapidement des indispensables.
Commençons par Google Maps, qui propose aujourd’hui une cartographie fine de Bali, jusque dans les petites ruelles, sentiers secondaires et commerces locaux. Pensez à télécharger vos cartes hors ligne avant une virée dans l’arrière-pays. Un réflexe salvateur dans les zones sans réseau (ce qui arrive plus souvent qu’on ne croit, surtout dans l’est ou autour du Mont Batur).
Ensuite, on a Maps.me. Cette appli reste la référence pour les randonneurs et amateurs de nature. L’appli excelle dans le repérage de sentiers non balisés, de chemins agricoles ou de raccourcis ignorés par les autres GPS. Anticipez donc si vous prévoyez des balades autour d’Ubud, des rizières de Jatiluwih ou des pentes du Mont Batukaru.
3 – Rome2Rio & 12GoAsia : pour explorer au-delà de Bali
Envie de filer vers les îles Gili, Lombok, Java ou même Nusa Penida ? Ces deux applis vont devenir vos guides de confiance pour gérer la logistique inter-îles.
Comment ne pas citer Rome2Rio ? L’application vous montre toutes les options de transport combinées (bateau, bus, vol, taxi), avec durées, coûts approximatifs et connexions possibles. Ca vous rendra grandement service pour visualiser vos options d’un coup d’œil et organiser votre itinéraire intelligemment.
12GoAsia de son côté va plus loin : réservation directe de ferries, speedboats, bus longue distance, trains, voire vols domestiques… et le tout avec avis vérifiés pour éviter les mauvaises surprises. En 2025, l’app couvre la majorité des opérateurs locaux et vous permet même de réserver des billets combinés (pick-up à l’hôtel + bateau, par exemple).
Grâce à ces appli, plus besoin de négocier sur le port ou de chercher un guichet au dernier moment ! Quelques clics suffisent, et votre traversée vers Gili Air ou votre escapade à Java est réglée.
Comment choisir le bon moyen de transport à Bali ? Nos conseils
Si vous êtes arrivés jusqu’ici, vous avez déjà un très bon aperçu des options qui s’offrent à vous. Mais entre scooter, voiture, chauffeur ou transports collectifs, on ne sait pas toujours bien quoi choisir. Quel est le mode de transport le plus adapté à votre profil, votre budget et vos envies ? Voici nos conseils pour faire le bon choix, ou pour combiner plusieurs solutions intelligemment.
1 – Évaluez votre budget, votre temps et votre tolérance à l’aventure
Déjà, le choix du transport dépend avant tout de votre profil de voyageur. Par exemple :
- Vous avez un budget serré, ou vous prévoyez un séjour plutôt long, voire de vous expatrier ? Alors une location de scooter au mois (700 000 à 900 000 IDR, soit moins de 55€) reste imbattable en coût par trajet. C’est parfait pour les digital nomads sédentarisés quelques semaines.
- Votre temps est limité, et votre budget confortable ? Dans ce cas, les services de chauffeur à la journée (environ 500 000 à 700 000 IDR, soit 30-42€) vous feront gagner un temps précieux sans stress. Vous pourrez ainsi profiter au maximum de chaque moment sur place.
- Demandez vous également quelle est votre tolérance au risque ? Si l’idée de braver la circulation balinaise vous angoisse, le scooter n’est pas pour vous, peu importe l’économie que ça représente. À l’inverse, les conducteurs aguerris et les têtes brûlées y trouveront une liberté exaltante, surtout dans les zones moins denses.
- Vous voyagez en groupe ? Alors une voiture avec chauffeur (ou en location si la conduite ne vous rebute pas) est souvent la solution la plus logique, surtout en famille. Cela permet de prioriser la sécurité, le confort et la flexibilité, 3 critères très appréciables quand on est accompagné d’enfants.
2 – L’approche hybride
Pourquoi se limiter à un seul moyen de transport ? De nombreux voyageurs réguliers à Bali privilégient une stratégie mixte, beaucoup plus pratique. Ils utilisent le scooter au quotidien, notamment pour aller à leur coworking, à la plage ou pour dîner en ville. Et ponctuellement, ils font appel à un chauffeur, pour les excursions plus longues, les journées pluvieuses ou les trajets de nuit.
Ce mix permet de bénéficier à la fois de l’autonomie du deux-roues et de la tranquillité d’esprit d’un chauffeur local quand vous en avez besoin. En bonus : vous évitez de vous sentir « coincé » par une location qu’il faut rentabiliser à tout prix.
La petite astuce ? Pour un séjour de deux semaines ou plus, louez un scooter à la semaine (des tarifs dégressifs proposés sont intéressants) et prévoyez 2 ou 3 journées de transport avec chauffeur pour les grands trajets.
3 – La sécurité avant tout (même pour les petits trajets)
Dans tous les cas, un point reste non négociable : la sécurité. À Bali (comme ailleurs), un petit accident peut rapidement se transformer en cauchemar. Quelques réflexes pourront vous sauver la mise en cas de pépin :
- Avoir souscris à une assurance voyage avec couverture deux-roues : C’est un must absolu. Les hôpitaux internationaux comme BIMC ou Siloam sont excellents… mais leurs tarifs le sont aussi.
- Porter un casque de qualité pendant vos déplacements : Oubliez les modèles basiques fournis par les loueurs. Investissez dans un casque homologué et bien ajusté. Ca vous coûtera environ 200 000 à 400 000 IDR dans des boutiques spécialisées, comme Bali Helmet Shop.
- Avoir une tenue adaptée à la conduite : Même pour 5 minutes de scooter, laissez les tongs et le short au placard. Chaussures fermées, vêtements couvrant les coudes et genoux… Ca pourra vous sauver la mise en cas de chute.
Verdict : comment se déplacer à Bali en 2025 ?
Finalement, quand on se penche sur la question des transports à Bali, il n’y a pas vraiment de réponse unique. Tout va dépendre de votre façon de voyager, de votre budget, de votre niveau de confort et de vos envies d’aventure. Un touriste pressé, un nomade digital, une famille prudente ou un groupe d’amis en vadrouille ne vivront pas Bali de la même manière, et c’est ok.
L’essentiel, c’est d’arriver bien préparé : téléchargez vos applis avant le départ, pensez à votre permis international, vérifiez votre assurance, repérez votre hébergement… Ces petits gestes en amont feront toute la différence dès votre premier trajet.
Et puis surtout, gardez en tête que se déplacer à Bali, c’est avant toute chose un moyen de vivre l’île autrement. De croiser des sourires, de traverser des rizières au lever du soleil ou d’échanger un mot ou deux avec un chauffeur curieux. Avec un peu de flexibilité et beaucoup de bon sens, vos trajets feront partie intégrante de vos souvenirs les plus marquants.
Alors, que vous optiez pour le vent dans les cheveux sur un scooter ou pour la clim d’un taxi confortable, laissez-vous porter par le rythme balinais. Vous savez ce qu’on dit… Ce n’est pas la destination qui compte, c’est aussi la route !